Tu envisages d’acheter un bien pour lequel tu devras aménager les combles ? Ou peut-être que tu as d’ores et déjà fait l’acquisition d’un logement qui présente ce type de configuration ? Félicitations !
L’agencement de ces espaces peut te faire peur et te sembler complexe. Ils offrent pourtant de belles opportunités de créer un espace cosy, original et qui fera LA différence lors d’une mise en location ou d’une revente.
Il existe plusieurs cas de figure :
- Tu souhaites aménager les combles d’une maison ou d’un immeuble pour y créer une ou plusieurs nouvelles pièces ;
- Tu as acquis ou tu aimerais acquérir des combles seuls dans le but d’y créer un logement entier.
Quelle que soit ta situation, il est possible de tirer parti de cet espace de manière originale et astucieuse. Je tiens tout de même à te mettre en garde face aux quelques erreurs à éviter avant et après l’achat.
Et oui, des combles étriqués ou mal optimisés peuvent se transformer en véritable bête noire lorsque tu voudras louer ou revendre ton bien. Ce serait vraiment dommage de passer à côté d’une belle plus-value simplement parce que tu n’as pas su les transformer en un espace coup de cœur. Pas vrai ?
Alors quelles sont les principales erreurs à éviter lorsque l’on souhaite aménager des combles ?
Aménager des combles : Les erreurs à éviter avant l’achat
Tu as repéré un bien immobilier qui dispose de combles et tu y vois une belle opportunité ? Cependant, avant de te lancer tête baissée et d’investir, prends le temps de peser le pour et le contre.
Avant toute chose, assure-toi que les combles que tu convoites sont effectivement aménageables. Et que l’espace habitable après travaux restera suffisant pour l’exploiter de la façon dont tu l’imagines.
Voyons donc quelles erreurs éviter avant l’achat.
Erreur n°1 : Oublier d’étudier de près le plancher
La hauteur sous plafond est l’élément le plus important à prendre en considération lorsque l’on souhaite aménager des combles. Mais l’appréciation de cette mesure ne se fait pas simplement en dégainant son mètre et en levant le nez.
Après avoir évalué globalement la situation, pense à regarder sous tes pieds !
La structure du plancher a une réelle importance pour déterminer la hauteur sous plafond finale.
Pourquoi ? Et bien parce que si celui-ci n’a pas été conçu pour accueillir un espace de vie, il y a peu de chance que tu puisses y construire des pièces et y installer des meubles sans avoir à le modifier et le renforcer. En effet, ton plancher doit supporter le poids d’un aménagement de pièces d’eau et/ou pièces à vivre sans mettre en péril la solidité globale du bâtiment.
Dans certains cas, notamment lorsque les combles sont totalement nues et sans plancher, les poutres visibles au sol peuvent n’avoir pour seule fonction que de maintenir le plafond de l’étage inférieur.
Pour pouvoir créer un plancher adapté, il existe alors deux possibilités :
- Déposer entièrement le plafond ainsi que les lambourdes de maintien, puis les remplacer par des solives et un plancher.
- Poser des solives et un plancher par-dessus la structure du plafond déjà existante. Cette solution peut être envisagée si tu n’es pas propriétaire de l’étage du dessous par exemple.
Quoi qu’il en soit, dans chacune de ces situations, la création d’un plancher viendra augmenter l’épaisseur de celui-ci. Par conséquent, la hauteur sous-plafond s’en trouvera réduite à son tour.
Sache que cette hauteur de plancher peut être augmentée d’une dizaine de précieux centimètres. Si la hauteur sous plafond en arrive à se trouver inférieure à 1,80m, cela pourrait alors remettre en cause la possibilité d’aménagement des combles, car l’espace ne serait plus considéré comme habitable.
Erreur n°2 : Oublier de consulter la mairie pour une création de logement, un agrandissement ou un ajout de fenêtres de toit
Parfois l’aménagement des combles implique une augmentation de la surface habitable et nécessite l’ajout ou le remplacement de fenêtres de toit.
Dans un cas comme dans l’autre, tu devras obligatoirement déposer une déclaration préalable de travaux après de la mairie. Mais attention, cette demande peut tout à fait être refusée si elle ne correspond pas aux règles locales d’urbanisme.
Et si tu crées un nouveau logement indépendant dans les combles, vérifie auprès de la mairie si le PLU impose ou non de créer une ou plusieurs places de parking. Si le terrain sur lequel est construit le bâtiment ne permet pas de créer ces places, et que la mairie ou ton budget n’autorisent aucune solution alternative, tu devras potentiellement renoncer à ton projet.
Alors pour éviter toute mauvaise surprise, je te conseille fortement de te rapprocher de la mairie dans laquelle est situé le bien avant de faire une offre d’achat. Tu connaîtras ainsi toutes les règles en vigueur dans la commune.
Pour tout savoir sur les démarches et frais à prévoir lorsque tu aménages des combles, lis cet article sans attendre.
Erreur n°3 : Sous-estimer l’épaisseur de l’isolation
Au moment d’aménager tes combles, pense à l’isolation qui peut engendrer une perte importante de surface habitable.
Selon la situation, son épaisseur variera entre 25 et 30 cm sous la pente du toit, ce qui, dans le cas d’un studio, pourrait compromettre radicalement la possibilité de le proposer à la location.
En effet, selon l’article 4 du décret concernant les caractéristiques d’un logement décent, celui-ci doit disposer d’au moins une pièce principale répondant aux caractéristiques suivantes :
- Une surface supérieure ou égale à 9 m2,
- Une hauteur sous plafond d’au moins 2,20 m,
- Un volume minimum de 20 m3
Pour t’assurer que les combles que tu envisages d’aménager permettront de remplir ces critères, je te conseille de te munir d’un papier et d’un crayon pour réaliser un plan de coupe de la pente de toit.
Grâce à cela, tu seras capable de déterminer la surface habitable qu’il te restera après les travaux.
Ça te semble compliqué ?
Pas de panique, je t’ai préparé un petit tuto pour t’aider à réaliser ce plan de coupe simplement.
Tuto pour réaliser un plan de coupe pour aménager des combles
Étape 1 : Mesurer chaque pignon
3 mesures sont à relever sur chaque pignon :
- la largeur au sol d’un côté à l’autre du mur,
- la hauteur au point où le plafond est le plus bas de chaque côté du mur,
- la hauteur au point le plus haut. Si une poutre de faîtage est visible, il faudra mesurer la hauteur de cette poutre,
- En complément, tu peux également mesurer la longueur de la pente du toit pour vérifier tes autres mesures lors du dessin du plan de coupe.
Étape 2 : Reporter ces informations sur un croquis
Pour cela, munis-toi d’une feuille et d’une règle. Pour que les calculs soient simples à réaliser, on utilisera une échelle de 2 cm sur le papier pour 1 m dans la réalité. Il te suffira ainsi de diviser la mesure en cm par 50.
Ex. : Pour 2,5 m au point le plus haut
250 cm / 50 = 5 cm
Les 2,5 m seront donc représentés par 5 cm sur le papier.
Avec les dimensions prises précédemment, tu es maintenant en mesure de représenter le pignon entier sur ta feuille.
Étape 3 : Dessiner l’isolant
En respectant bien l’échelle que nous venons de définir, dessine l’isolant en te fiant à l’épaisseur qui t’aura été préconisée par l’artisan. Si tu ne sais pas quelle épaisseur sera nécessaire, dessine 30 cm incluant le placo.
Étape 4 : Placer des repères
Positionne ensuite une règle ou une équerre à la perpendiculaire de la ligne qui représente le sol. En déplaçant ton outil sur celle-ci, recherche de chaque côté l’endroit où la pente du toit se trouve à 1,80 m du sol [soit 3,6 cm sur le papier].
Marque ces endroits à l’aide d’un repère sur la ligne de sol.
Étape 5 : Calculer la surface carrez
Mesure maintenant la distance entre ces deux repères et multiplie-la par 0,5. Tu obtiendras ainsi la largeur habitable en mètres, une fois l’isolation en place.
Il te suffit alors de multiplier cette largeur par la profondeur habitable en mètres pour obtenir la surface carrez, soit la surface habitable comptabilisée pour une location, après travaux. Attention, si tu dois aussi isoler les pignons, soustrait l’épaisseur de l’isolant avant de multiplier avec la largeur obtenue grâce à cette méthode.
Erreur n°4 : Prévoir un apport de lumière naturelle insuffisant
Personne n’aime vivre dans un logement sombre. L’apport de lumière naturelle est absolument indispensable pour se sentir bien chez soi.
Au-delà du bien-être que cela procure, le manque de luminosité a pour effet de limiter les apports de chaleurs procurés par les rayons du soleil.
Si l’on s’en réfère à la Réglementation Thermique 2012 concernant les pièces situées sous les toits, la surface vitrée doit correspondre à 1/6 de la surface habitable.
Prenons l’exemple d’une chambre de 9 m2 située dans les combles. L’apport de lumière naturelle doit donc s’étendre sur un total de 1,5 m2.
Ce calcul est particulièrement important à prendre en compte dans des pièces de vie telles qu’un salon, une salle à manger ou une cuisine pour assurer le confort des habitants.
Aménager des combles : Les erreurs à éviter après l’achat
Ça y est, l’acquisition est faite. Félicitations pour ce beau projet que tu as mis en place. Tu cherches maintenant la meilleure façon d’optimiser ce logement que tu destines à la revente ou à la location, et tu as raison.
Pour aménager les combles de manière judicieuse, voyons tout de suite les quelques pièges à éviter avant de te lancer dans les travaux.
Erreur n°5 : Positionner une douche à un endroit où la hauteur sous pente est inférieure à 2 m
Ton principal objectif en aménageant les combles est de trouver des manières astucieuses de jouer avec les pentes et avec la contrainte de la hauteur sous plafond. Tu devras alors tenir compte de tous les éléments de la pièce nécessitant une certaine hauteur sous plafond, comme la douche, dans laquelle on doit pouvoir tenir debout.
Dans le cas de l’aménagement d’une salle de bain, tu devras alors penser à l’épaisseur engendrée par le bac de douche, les tuyaux d’évacuation et la porte de douche dont la hauteur standard varie entre 1,90 m et 2 m. Si besoin, tu pourras gagner quelques centimètres si les tuyaux d’évacuation passent dans le faux plafond de l’étage inférieur. À condition, bien sûr, d’en être propriétaire.
Tu peux toutefois installer une douche partiellement sous la pente du toit à condition que celle-ci soit suffisamment large pour tenir debout confortablement. Nombreux sont les fabricants proposant des parois de douche coupées en biais spécialement destinées à cet usage. Attention, si ta configuration diffère des standards, tu devras alors te tourner vers le sur-mesure, et là, la facture peut vite grimper.
Tu devras également porter une attention toute particulière à l’aération de cette salle de bain sous les toits pour éviter la moisissure, d’autant plus si les murs sont très bien isolés. Cela passera donc par la pose, si nécessaire, de fenêtres de toit et l’installation d’une VMC pour garantir le renouvellement d’air.
Erreur n°6 : Positionner un meuble vasque face à la pente du toit
En plaçant ton meuble vasque face à la pente de toit, tu te confronteras à deux problèmes majeurs :
- Le risque de te cogner la tête en te brossant les dents (crois-moi, même avec de l’humour, ça n’est pas très agréable au saut du lit ;) ),
- L’impossibilité d’accrocher un miroir au-dessus du lavabo.
Voici donc deux solutions qui peuvent te permettre d’agencer ta salle de bain sous les combles :
1ère solution : Tu peux installer ton meuble vasque sur le pignon. Les pentes se trouveront donc sur les côtés. Tu devras tout de même veiller à situer ton meuble à un endroit où la pente est à minimum 1,80 m du sol afin de pouvoir tenir debout.
2ème solution : Tu peux créer une cloison face à la pente du toit pour pouvoir y installer ton meuble vasque et ton miroir. Tu te serviras alors de l’espace se trouvant entre la cloison et la pente de toit pour créer des rangements.
Erreur n°7 : Mal positionner l’escalier
En positionnant l’arrivée de l’escalier face à la pente du toit, le risque, encore une fois, c’est de se cogner la tête. (Faisons donc en sorte de ne pas finir cet article avec un traumatisme crânien ^^)
La solution : placer l’escalier de manière à ce que l’arrivée de celui-ci ne se trouve pas face à la pente en le tournant à 90°. De cette manière, celle-ci se trouvera sur le côté de l’escalier et ne forcera pas les habitants à baisser la tête pour monter.
De manière générale, veille à ce que le haut de l’escalier se trouve au minimum à 1,80m du plafond.
Erreur n°8 : Créer des couloirs quand l’espace habitable est limité.
Lorsque la surface carrez des combles, c’est-à-dire la surface avec une hauteur sous plafond supérieure à 1,80 m est limitée, évite de créer des couloirs. Cela consommerait de précieux mètres carrés, au détriment des pièces à vivre.
Pour remédier à ce problème, positionne de préférence l’escalier de manière à le faire arriver dans un point central des combles qui desservira l’ensemble des pièces en réduisant l’espace de couloir à son strict minimum. Cela permettra d’optimiser les mètres carrés habitables et de créer des volumes confortables.
Erreur n°9 : Créer un espace de circulation dans un endroit où la pente du toit est inférieure à 1,80 m.
Soyons clair, personne n’a envie de se plier en deux pour se déplacer dans son logement. En créant un espace de circulation dans un endroit où le plafond est bas, on est alors obligé de ramper pour accéder à la pièce suivante. Et à moins que celle-ci ne soit une pièce de vie indispensable (ex : dressing, bureau) personne n’aura envie d’y mettre les pieds. Cet espace sera alors perdu et, tu commences à me connaître, pas question de laisser passer ça !
Pour contrer ce problème, je te propose d’utiliser les parties basses comme espaces de rangement et de conserver les lieux où l’on tient debout pour créer les espaces de circulation.
Rien ne t’empêche de déplacer les cloisons afin de décaler cet espace de circulation dans un lieu plus propice, avec une hauteur sous plafond adéquate.
Erreur n°10 : Mal positionner la tête de lit
Lorsque l’on aménage une chambre sous les combles, il faut réfléchir à l’emplacement du couchage. En positionnant la tête de lit sous la partie basse de la pente de toit, tes futurs locataires risquent de manquer d’espace pour pouvoir se relever aisément. Si l’espace est inférieur à 1,20 m, inutile de t’acharner, c’est encore la tête qui risque de prendre des coups.
En plaçant le lit dans le sens inverse, c’est-à-dire les pieds vers la pente du toit, le problème viendra cette fois du fait qu’il sera compliqué de faire le tour de celui-ci sans avoir à se baisser.
L’astuce que je te propose consiste à créer une tête de lit à l’endroit où la hauteur sous pente est de 1,20 m. Tu seras ainsi certain de proposer un couchage sans risque de commotion cérébrale au réveil.
Pour combler et optimiser l’espace qui se trouvera entre la tête de lit et la pente de toit, tu pourras alors y insérer des rangements fermés ou pensés pour servir de tables de chevet.
Erreur n°11 : Sous-exploiter les zones les plus basses situées sous la pente du toit
Tu le sais, lorsque tu aménages un logement pour la revente ou la location, chaque m2 compte ! Dans le cas de l’aménagement des combles, on veillera donc à ne pas laisser d’espace perdu.
Même les plus petits recoins d’une hauteur sous plafond inférieure à 1,80 m peuvent être optimisés.
Voici 5 idées qui pourront te permettre d’utiliser ces espaces sous la pente :
Idée 1 : Installer des w.c. dos à la pente. Et oui, lorsqu’on est assis, le manque de hauteur n’est plus un problème. Au moment de se relever, le corps suit naturellement la pente. Il faudra simplement ajuster la position des toilettes en fonctions de l’inclinaison du toit.
Idée 2 : Construire des rangements. Les sous-pentes sont d’excellents endroits pour positionner des placards et utiliser l’espace. Si tu disposes d’une hauteur de 1,20 m avec une profondeur de 60 cm, c’est l’occasion de créer une penderie. Tu trouveras très facilement dans les enseignes de bricolage des portes de placard spécialement conçues pour les combles.
Idée 3 : Comme nous l’avons vu un peu plus haut dans cet article, tu peux créer une tête de lit derrière laquelle seront cachés des rangements.
Idée 4 : Et si tu créais un coin lecture ? Sous la pente, en disposant astucieusement une banquette ou des coussins, c’est l’endroit idéal pour concevoir un lieu confortable et cosy.
Idée 5 : Tu peux aussi installer une cloison derrière laquelle seront cachés le caisson de la VMC ou encore le ballon d’eau chaude. Attention, n’oublie pas de prévoir une trappe de visite pour conserver un accès en cas de panne.
Erreur n°12 : Mal étudier l’installation de portes coulissantes
Si les portes coulissantes offrent un véritable gain de place et donnent un look moderne, n’oublie pas que celles-ci nécessitent une largeur de cloison minimum pour pouvoir être actionnées correctement.
Les dimensions standard pour ce type d’ouverture sont de 73 cm de large x 204 cm de hauteur. Il faudra donc veiller à ce que la hauteur sous plafond soit suffisante. Pour cela, on comptera une hauteur minimum de 2,15 m pour accueillir la porte et ses rails. Mais attention, pas seulement au-dessus de la porte !
Et oui, la porte devra coulisser d’un côté ou de l’autre. Il faudra donc que la hauteur soit suffisante sur toute la largeur du mécanisme qui permet à la porte de coulisser !
Pour déterminer la largeur nécessaire pour installer une porte coulissante, additionne 2 fois la largeur de la porte + 10 cm (soit pour une porte standard [2 x 73] + 10 = 156 cm). Donc pour installer une porte coulissante de L73 cm dans les combles, assure-toi que la hauteur sous plafond est d’au minimum 2,15m sur une largeur de 156 cm.
Erreur n°13 : Mal étudier le sens d’ouverture des portes battantes
Si tu t’apprêtes à installer des portes battantes, je t’invite à prendre un instant pour étudier la question. Prends le temps de bien visualiser le sens d’ouverture de celle-ci afin de voir s’il est nécessaire de l’adapter à la pente.
Parfois, tu devras recouper l’angle d’une porte pour le faire correspondre à la pente du toit. Dans ce cas, cela peut paraître bête, mais assure-toi de couper le bon côté de la porte.
Pour cela, rien de mieux qu’une mise en situation : mets-toi face à la future porte et imagine-toi en train de l’ouvrir. Au cours de cette ouverture, va-t-elle buter dans la pente de toit ? Si oui, à quel endroit ?
En résumé
Pour aménager des combles, tu devras tenir compte de la hauteur sous pente pour l’ensemble des décisions à prendre. Si celle-ci est inférieure à 1,80m, il faudra être astucieux et trouver des alternatives aux aménagements classiques.
Vérifie bien avant l’achat que ces combles sont bel et bien aménageables en étudiant le plancher, les possibilités d’isolation, d’apport de lumière naturelle ainsi que ce qui est autorisé par la mairie.
Après l’achat, tu porteras ton attention sur la distribution des pièces. Les espaces de circulation, l’arrivée de l’escalier et la douche devront se trouver dans les parties les plus hautes.
Au moment de meubler les pièces, fais preuve d’ingéniosité pour trouver les meilleurs emplacements afin d’avoir la possibilité de se mouvoir naturellement sans avoir à se baisser.
Alors, prêt à aménager des combles ? Si cet article t’a aidé à y voir plus clair et à imaginer les possibilités qu’offre ce type de configuration, partage-le avec tes amis ! Il pourra sûrement être utile à quelques-uns d’entre eux 😉
Et pour aller plus loin, n’hésite pas à consulter l’article sur les démarches et frais à prévoir pour aménager des combles.
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Il ne faut pas oublier aussi que dans beaucoup de communes quand on aménage un grenier on crée un logement et il est alors demandé de crée une (ou plusieurs) place(s) de parking avec. Sachant que dans beaucoup d’immeubles la création de place de parking est impossible ce détail risque de faire capoter toute l’opération !
Je pense que c’est un piège supplémentaire à éviter.
Effectivement, merci pour cette remarque judicieuse. Je vais compléter l’article de ce pas 🙂
Violaine,
Comme toujours vos conseils sont trés instructifs, d’ici l’année prochaine,
j’aurais des appartements à rénover, avez-vous un (e) collaborateur (trice),
dans le Var , afin qu’elle me donne des conseils .
Avec mes remerciements, Georges
Bonjour Georges,
Je n’ai pour l’instant pas de collègues dans le Var. La plus proche est à Nice. En revanche, je peux vous accompagner à distance. Vous pouvez me contacter par email à l’adresse violaine@renoveuse-astucieuse.com
Quand les comblés sont bien aménagés, ils deviennent chambres accueillantes.
Et douillettes souvent ! 🙂
Un comble bien aménagé est un vrai nid douillet…